Le Puy de Sancy

          Depuis samedi, j'essaie de monter au Puy de Dôme, mais à chaque fois il est recouvert d'un beau chapeau de nuages ! Aujourd'hui, lundi 18 juin 2012, le soleil est là, alors cette fois, je pars convaincue.... et c'est encore raté ! Eh zut ! Bon puisque c'est comme ça, je file au Mont-Dore.
          Bien évidemment, je ne peux pas m'empêcher de m'arrêter en route. Quelques photos de la station du Mont-Dore...

Clic sur les images pour les voir en taille réelle.

          Un petit ruisseau gazouille derrière moi,
m'offrant quelques fleurs...

          Au loin, la gare des 2 Téléphériques
qui vous amènent au sommet.

        
          Arrivée à destination, je suis la pancarte "Puy de Sancy". En espérant que les nuages soient restés sur le Puy de Dôme... Super, pas de nuage en vue sur le sommet. Mais il y en a tout le tour et ils menacent... On verra bien.
Un immense parking (payant !!) m'accueille. Seul le téléphérique n° 2 fonctionne. (Le n° 1 a été construit en 1936 par l'aviateur Dieudonné Costes. Il a été remplacé en 1962 par le téléphérique n° 2). Une promenade autour pour repérer les lieux

Les premiers pas de La Dordogne 
(dite "Rivière Espérance").

Elle traverse 6 départements, parcourt 475 km, et rejoint la Garonne, au bec d'Ambes. Elle est formée par le mariage de la cascade de la Dore et du ruisseau de la Dogne. Et voilà, vous connaissez l'origine du nom de ce fleuve.

Une vue sur le parking et ses environs.

La gare de départ du Téléphérique n° 2.

        

          Voilà, je me dirige vers le téléphérique n°2. Je vais monter là-haut, essayer de faire quelques photos.... Mais le brouillard menace... Je suis dans la cabine, et j'attends le départ avec impatience. En attendant, mon appareil photo frétille à mon cou. Bon d'accord, je vais le faire travailler un peu. Et hop, quelques clichés de ce que je vois de la cabine. je vérifie si les câbles sont en bon état... Là-haut on aperçoit la gare.

          
          En attendant le départ, je jette un oeil sur la documentation qui était à la caisse. Et là, je lis...et je n'en crois pas mes yeux.... le téléphérique n° 2 a été mis en service en 1962 et transporte 900 personne par heure. Jusque là, rien d'anormal... C'est un moyen facile et agréable pour découvrir le plus haut sommet du Massif Central. Il monte à 1780 m d'altitude en 4 minutes. Et c'est ensuite que ça se corse ! Une fois à la gare, il reste 800 m pour arriver au sommet... Oh ben c'est pas grand chose... Oui mais voilà... 800 m, ce sont 860 marches à gravir sur un escalier de bois pour atteindre le toit de l'Auvergne à 1886 m ! Là on découvre un magnifique panorama à 360°. Ben voyons !!
          Non, là ce n'est pas possible pour aujourd'hui, il est trop tard et en plus le brouillard menace. Je vais donc me contenter de prendre quelques photos, en montant une trentaine de marches.

Je ne sais pas pourquoi, mais ces escaliers
me font penser à La Muraille de Chine !

La gare du sommet.

Je tourne à peine la tête, et hop !
Le brouillard est déjà là !

Au loin, dans la brume, le vile du Mont Dore.

Quelques fleurs...

          
          C'est l'heure. Le dernier téléphérique va partir, et en plus, on ne voit plus rien ! Le brouillard est maintenant sur le sommet ! Je prends quelques dernières photos de la cabine, en redescendant. Voyez plutôt !! Nous plongeons vers ... le néant ! C'est impressionnant ! Non non, les fils ne tiennent pas en l'air par miracle ! J'espère seulement qu'ils sont encore là...

Puis quelques autres clichés
après avoir laissé le brouillard derrière nous.

          

          Je regrette de ne pas avoir eu le courage de tenter ces 860 marches... Peut être l'année prochaine ? J'ai aussi très envie de remonter avec le téléphérique et de descendre à pied... On verra une prochaine fois.

          II est maintenant temps de rentrer. Au passage, quelques vues de la ville Le Mont-Dore.

Puis je rentre à Royat... Mais je m'arrête en route ! 

En chemin, au loin, un coucher de soleil

discret attire mon oeil.

Je n'étais pas seule...

Et puis j'ai fait un bouquet des quelques fleurs ramassées au gré de mes arrêts.

Je suis surveillée !! Attention !

          

          Un peu plus de documentation.

          Le Puy de Sancy reste, malgré son air de montagne, un véritable volcan. Au sommet, il n'y a plus de cratère, car son volcanisme est ancien (600 000 ans). Il a subi de nombreuses périodes d'érosion glaciaire. Le paysage d'aiguilles et de roches empilées observables aujourd'hui en sont le résultat.

Il a cessé toute activité il y a 220 000 ans. Des sources chargées en fer et autres minéraux remontant à la surface chargées de gaz sont à l'origine de l'activité thermale. 

Située au pied du Sancy, la ville du Mont-Dore doit sa réputation à la pureté de son air, à ses eaux thermales et à la qualité de son domaine skiable. 

Le Sancy, c'est aussi l'hiver. La station familiale du Mont-Dore, sur le versant nord du Sancy, offre un relief adapté aux skieurs débutants ou confirmés. Les adeptes du freeride trouvent là un formidable terrain de jeu.

Le Massif du Sancy compte de nombreuses espèces animales. Des espèces typiquement montagnardes ont élu domicile sur le Massif, après avoir été introduites par l'homme : mouflons, chamois, marmottes. On y trouve aussi oiseaux et rapaces avec quelques espèces comme le faucon pèlerin, l'épervier ou le milan.

Le Massif du Sancy est aussi la vraie montagne, avec ses sentiers escarpés, ses rampes herbeuses et ses plantes, telles le lis martagon et la gentiane. En août, les bruyères se colorent en mauve. Ce sont aussi les landes de myrtilles qui donnent leurs fruits, base de spécialités régionales. 

          J'espère ne pas vous avoir trop ennuyés avec ma documentation. Quand je visite un endroit, j'aime bien en savoir un minimum. 

          Alors, à quand le Puy de Dôme ? Mystère !

A bientôt.